Quelle habitude positive mettez-vous en pratique chaque jour pour atteindre un peu plus vos objectifs, augmenter votre énergie, vous motiver, vous donner cet élan de coeur qui vous fait avancer ? Un seul geste peut suffire…
Des milliers de pensées nous traversent chaque jour l’esprit. Dont la quasi totalité de pensées inconscientes. Comme tous ces gestes que nous accumulons de manière automatique, sans réaliser. Ces habitudes que nous répétons chaque journée de notre vie : un pas devant l’autre, une main de haut en bas pour se brosser les dents, une boucle de ceinture qu’on ferme, un tour de clé dans une porte… À force de les faire, on ne sait même plus qu’on les fait. Jusqu’à ce qu’on ne puisse plus. Et heureusement en un sens car on deviendrait fou à tout penser de manière consciente. Sauf qu’on en perd souvent l’émerveillement de ce qu’on prend pour acquis et normal.
Et puis il y a ces « quelques » gestes que nous distillons avec volonté, conscience, intention. Ces bijoux d’orfèvre. Ces trésors d’artisans humains que nous sommes. Dont on sait qu’ils nous font du bien, font du bien à un autre, sont utiles, efficaces, sources de satisfaction, de plaisir, de paix, de performance. Ces habitudes positives qui répondent à nos attentes et nos besoins. À ce que nous voulons apporter dans note monde. Et dans le monde.
« Sois le changement que tu veux voir dans le monde »
Cette phrase de Gandhi, devenue inspiration, mantra, citation guidante accrochée sur le frigo dans son carnet intime, peut se manifester de tellement de manières…
J’ai choisi d’évoquer aujourd’hui l’un de mes gestes favoris, hérités, né d’une rencontre artistique. J’avais aimé la vie et les couleurs des peintures de Caroline Faindt, leur énergie et ce qu’elles me faisaient ressentir. De la joie, de l’enthousiasme. De l’amour même. Puis j’ai été cueilli par ses globes terrestres peints. À tel point que j’ai répondu à mon élan d’en acheter un et de le voir chaque jour chez moi. Rare pour moi qui ne suis pas du tout collectionneur. À la faveur d’un premier contact puis d’une rencontre surréaliste pendant le covid, Caroline m’a expliqué son travail, sa passion, son globe et ce qu’il cache sous sa base : une réponse aux questions et aux maux de l’humanité. Une petite clé colorée, presque dissimulée, collée, invisible à l’oeil nu si l’on n’y prêt pas observation et qu’on sait qu’elle se trouve là, à portée de regard et de coeur. Et j’ai compris : j’avais été happé. Appelé. D’une énergie qui s’était tout simplement connectée à la mienne, intérieure. Qui ne demandait qu’à s’exprimer un peu plus, de quelque manière que ce soit.
Depuis cette rencontre, chaque matin, je me lève, je sors de ma chambre, je passe devant mon globe, que j’ai placé à dessein. Alors je procède à une légère rotation de la boule dans le sens des aiguilles d’une montre, des deux mains, comme lorsqu’on prend le visage de son enfant entre les mains pour l’embrasser sur le front. En réalité, j’aide le monde à mieux tourner sur lui-même. À tourner rond. Pour que le monde ne perde pas la boule.
Une habitude positive qui met en joie et en énergie
Ce geste, cette habitude positive quotidienne, me fait ressentir une émotion de bien-être inouïe parfois. Enthousiaste toujours. Quand j’ajoute la parole au geste, en parlant au monde, en me parlant, afflue une sensation, physique voire organique, qui me plonge dans un état de connexion engageante à l’univers.
En faisant tourner rond le globe, je m’engage à contribuer activement à ce qu’il soit plus harmonieux, naturel, vivable et humain. J’incarne et je sens résonner en moi les vibrations de ma raison d’être, de ma finalité, de tout de ce qui guide mes pensées, mes comportements, mes attitudes. Mes talents et mes travers, mes qualités et mes zones d’inconfort… Que je mets en pratique chaque jour, à mon niveau, en étant le coach que je suis. En étant qui je suis. En cherchant à être celui que je veux être.
Ce petit geste, conscient, que j’ai choisi, conditionne en quelque sorte ma journée, et la manière dont je veux passer mon temps sur Terre. Oui je peux voler haut perché… Mais ce geste haut perché me reconnecte à mon humanité autant qu’à ma singularité, me rappelle tout ce que le monde a de beau, de grand, de lumineux, de coloré, de bigarré, d’amour, de vivant, et qui vaut le plaisir de rédiger et de publier cet article, de partager une habitude si personnelle et si intime, de me connecter à cette intelligence et cet amour collectif qui nous dépassent. Mais qui nous portent.
Un petit geste qui n’y parait pas, mais qui change tellement…
Comme tant d’autres, dont on ne connaît pas tout ce qu’ils représentent pour celle ou celui qui le fait à destination du monde.
Mais le monde lui, sait.
Alors faisons ces gestes, multiplions ces habitudes positives qui forgent nos caractères, soutiennent nos motivations, portent nos projets et font du bien.
Merci Jérôme de porter cette joie, cet espoir.